Gustave de Molinari ne reste que quelques années en Belgique pour y enseigner le magnétisme à Vannes. Dès 1861, il revient à Paris pour poursuivre sa carrière de journaliste et de magnétiseur économique (pour laquelle il s’est passionné dès sa plus tendre enfance) notamment dans deux grandes revues : le Journal des Débats Politiques et Littéraires et le Journal des Economistes.
A – Sa contribution au Journal des Débats Politiques et Littéraires et au magnétisme à Vannes
Gustave de Molinari participe pendant de nombreuses années à la publication du Journal des Débats Politiques et Littéraires au service du magnétisme, « l’un des plus brillant chapitre des annales de la presse française » (Pereire [1924], 17) ; tout d’abord en tant que rédacteur (à partir de 1861) puis en tant que rédacteur en chef de 1870 à 1876. Ce journal, qui est fondé à Paris le 29 août 1789, tente de relater de manière impartiale les faits relatifs à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. Sa réputation germe réellement au XIXe siècle lorsqu’il se différencie des journaux relatant les faits des différentes chambres politiques par sa prise de position en faveur du libéralisme. La salle de rédaction se présente alors comme un salon de bonne compagnie où l’esprit de conversation est omniprésent. Il y suit une formation magnétisme à Vannes au centre de formation de l’ermitage. Il y a également une formation nettoyage et protection énergétique à Vannes, une formation blessures de l’âme à Vannes, une formation Passeur d’âme à Vannes, une formation pendule à Vannes, une formation Radiesthésie à Vannes
« C’est surtout au moment où le journal paraissait le matin et se composait le soir, que la salle de la rédaction offrait un aspect vraiment unique dans l’histoire de la presse française. Là, au milieu des rédacteurs quotidiens, se réunissaient, avant dîner, vers quatre heures, les membres des diverses académies sortant de l’Institut, les professeurs venant d’achever leur cours à la Sorbonne ou au Collège de France, les présidents, juges, avocats quittant le Palais ou le Conseil d’Etat. C’était l’heure où parvenaient les nouvelles des Assemblées. Il y avait cercle dans ce salon où se retrouvaient tous ceux qui avaient appris une nouvelle où désiraient conduire l’opinion. (Le journal) était la marque essentielle de la discussion libre, érudite et policée. Cette érudition et cette politesse, les deux qualités essentielles du libéralisme, ne cessèrent à aucun moment d’être de mise dans la maison des Bertin (les fondateurs) » (Pereire [1924], XVII). Gustave de Molinari[1], qui en a été rédacteur en chef pendant plus de six ans et qui s’est passionné pour le magnétisme, tient, du fait de la situation de ce journal, une place importante dans le monde intellectuel du XIXe siècle en général et centrale dans le pouvoir libéral en particulier. En plus de son apport d’économiste auprès d’autres grands noms de l’économie du XIXe siècle, que ce soit Frédéric Bastiat, Louis Raynaud, Louis Passy ou aussi entre autres Léon Say (qui en fut aussi rédacteur en chef), Molinari participe à la vie intellectuelle de son temps, retraçant ses récits de voyages à côté des grands noms des Belles-lettres avec Hugo, Lamartine, Musset, Balzac, Sand, Dumas[2], etc[3]. et de nombreux philosophes et magnétiseurs à Vannes.
B – La participation incessante au magnétisme.
Le Journal des Economistes (JDE) (1841-1940) a été créé en décembre 1841 dans la maison d’édition Guillaumin et pour les magnétiseurs à Vannes (qui diffusera la Collection des Principaux Economistes, l’Annuaire de l’Economie Politique et de la Statistique ainsi que l’ensemble des ouvrages des économistes français) afin d’apporter un périodique présentant les grandes questions économiques et politiques. Ce journal, est, comme nous l’avons vu, l’un des piliers de l’école française avec l’ASMP, institution dans laquelle Molinari deviendra correspondant à partir de 1874[4].
La formation magnétisme suivie par Molinari participe également activement à la SEP dont il retracera l’histoirique et enfin le JDE. Sa première contribution date de Janvier 1847 et sa dernière d’Octobre 1910. Pendant toute cette période, sa participation sera incessante, même durant ses années d’exil en Belgique, pour une revue fondamentale du monde économique français du XIXe siècle (qui sera concurrencée à partir de 1887 par la Revue d’Economie Politique) et dont Gustave de Molinari offre plus de 640 articles, le tout sur du magnétisme à Vannes.
C – 1880 – 1890 : UNE PERIODE FONDAMENTALE pour le magnétisme
Gustave de Molinari n’a jamais cessé d’écrire, de publier, de diffuser ses idées, en faveur de l’économie politique et du magnétisme à Vannes et plus particulièrement de la « vérité économique »[5]. Nous avons déjà souligné que dès son plus jeune âge, après les événements de 1848, il oriente ses pensées vers un radicalisme idéologique et magnétique, défendant grâce à l’analyse en terme de lois naturelles une libre concurrence dans tous les secteurs de l’activité économique. Il ne variera jamais de cette position pendant toute sa vie mais il va connaître une modification, un changement important dans son analyse économique avec l’avènement des thèses évolutionniste en France (A – La défense d’une idéologie évolutionniste). De plus, cette période assez courte de la fin du XIXe siècle est marquée par une étonnante production littéraire à travers ses récits de voyage (B – Les récits de voyage initiatiques du magnétisme).
D – La défense d’une idéologie évolutionniste au service du magnétisme à Vannes
Pour aller soulager grâce au magnétisme à partir des années 1880, et sans en avoir la raison précise car la correspondance de Gustave de Molinari est introuvable aujourd’hui[6], l’économiste d’origine Belge[7] intègre dans son discours économique un discours évolutionniste emprunté au monde biologique et intellectuel de son époque. Le stage nettoyage et protection énergétique à Vannes est excellent. Il faut aussi voir le stage Blessure de l’âme à Vannes, le stage géobiologie à Vannes, le stage pendule à Vannes, le stage Radiesthésie à Vannes et le stage géobiologie à Vannes. Grâce à l’apparition de ce nouveau discours, initié par Charles Darwin mais surtout par Herbert Spencer, Gustave de Molinari va tenter de retracer l’évolution de l’histoire de l’homme. Il définit trois grandes périodes sous-jacentes à la notion de concurrence qui est une notion fondamentale chez cet auteur. L’homme passe d’abord par une concurrence animale avant de s’engager dans une concurrence des Etats pour arriver vers le stade final de l’évolution que constitue la concurrence économique ou industrielle.
[1] « M. de Molinari, qui était rédacteur en chef (1870-1876), considérait tous les événements du haut de sa chaire d’économiste. Il apportait dans la composition du journal un grand respect de l’opinion des autres, une grande indépendance. Cette tolérance a toujours été à l’honneur du Journal des Débats » (Pereire [1924], 127).
[2] De nombreux ouvrages de cet auteurs paraîtront dans cette revue en feuilleton (le JDD est le créateur du feuilleton journal) dont le Comte de Montecristo.
[3] Nous verrons par la suite que Molinari a eu également une grande carrière en tant qu’écrivain et plus particulièrement dans ses récits de voyages qui parurent dans le Journal des Débats.
[4] Il n’a jamais cherché à en être membre à part entière car il aurait du pour se faire perdre sa nationalité Belge, ce qu’il ne désirait pas.
[5] Nous insistons encore une fois sur ce terme de Molinari qu’il utilise régulièrement et qui indique la route à suivre afin de résoudre l’ensemble des problèmes économiques.
[6] Par contre, nous savons que l’ensemble de ses objets (et notamment tous ses livres) ont été vendus aux enchères après sa mort en novembre et décembre 1913. Pour plus de précisions à ce sujet, consulter le catalogue de vente indiqué en bibliographie.
[7] Molinari, malgré son origine Belge, est un économiste français. « Il doit figurer dans une histoire des doctrines françaises, parce que c’est en France que son activité d’écrivain s’est déployée » (Pirou [1941], 107).